Évolution des statistiques internationales BRI sur les titres de dette internationaux

BIS Quarterly Review  |  September 2015  | 
13 septembre 2015

(Encadré publié p. 16 de la section «Guide abrégé des statistiques BRI», Rapport trimestriel BRI, septembre 2015)  

La BRI a enrichi ses statistiques sur les titres de dette internationaux (TDI) en publiant des indications supplémentaires sur la monnaie d'émission et la catégorie de taux d'intérêt. Ainsi, auparavant ventilées uniquement par secteur de l'émetteur et par échéance, les statistiques agrégées par pays de résidence et par nationalité de l'émetteur précisent désormais, pour chaque secteur, la monnaie d'émission et le taux d'intérêt (fixe ou variable). La ventilation par monnaie comporte quatre rubriques : titres libellés dans la monnaie du pays de résidence de l'émetteur (par exemple, la monnaie locale d'un émetteur britannique est la livre sterling), en dollar, en euro et dans tous les autres devises confondues. En revanche, s'agissant des statistiques agrégées par nationalité de l'émetteur, la ventilation par monnaie ne fait pas de distinction entre monnaie locale et monnaie étrangère : les données sont publiées pour les émissions en dollar, en euro et dans toutes les autres monnaies confondues.

La BRI a également modifié le classement sectoriel des données présentées par nationalité de l'émetteur. Le classement sectoriel des émetteurs présentés par pays de résidence et par nationalité reposait auparavant sur l'activité principale de l'émetteur. Or, l'activité économique principale de l'émetteur peut différer de celle de sa société mère. La BRI a retraité la totalité de ses données historiques sur les TDI classés par nationalité pour tenir compte de la nouvelle ventilation par secteur ultime de la société mère. Par exemple, une structure ad hoc enregistrée aux Îles Caïmans et dont la société mère est une entreprise énergétique russe est maintenant considérée, sur la base du pays de résidence, comme une entreprise financière non bancaire des Îles Caïmans et, sur la base de la nationalité, comme une entreprise non financière russe. Le tableau A ci-dessous illustre l'incidence   de cette nouvelle classification sur les données relatives aux émetteurs de certaines économies de marché émergentes. Pour les sociétés non financières, l'encours est bien plus élevé lorsque les émetteurs sont ventilés par nationalité plutôt que par résidence. Cela tient au reclassement des structures ad hoc et autres sociétés financières non bancaires contrôlées par une société non financière.